21 Septembre 2017
A trop vouloir,
sans maîtriser les arcanes du savoir,
l' enfant broie du noir,
à trop espérer,
sans se donner la patience de l'éternité,
l'homme est apprivoisé,
par une société délavée,
le monde tourne en rond,
les hommes sont moins féconds,
moins d'idées mais plus d'être abscons,
l'on se noie dans notre passé,
emprisonné dans un esprit fermé,
sans être fier de notre présent,
pourtant omnipotent,
omniprésent, vacillant, par moment,
mais toujours prêt à prendre le bon tournant,
épuisé, le monde est trop pressé,
le futur c'est maintenant,
la quiétude peut durer longtemps,
pour qui sait écouter le sage,
tourner la page,
c'est accepter la nouveauté,
un défi peut aider à se relever,
un piano inspire ce moment,
arpèges décadent,
un léger vent devient troublant,
l'esprit vacille sous ces notes translucides,
la musique ne prend jamais de rides,
aride est l'art,
encore plus le savoir,
la quête est ardue,
dans ce monde superflu,
écouter la nature,
c'est savoir accepter ses fêlures,
tendre reliures,
L'écriture c'est comme l'air pur,
Elle nettoie l'esprit,
ravive la vie,
au delà de notre vue,
se trouve un secret enfouit,
nous sommes aveugles à nous même,
pourquoi tant de haine,
apprenons déjà à apprivoiser notre peine,
et peut être comprendrons nous,
que nous vivons déjà sur un jardin d'Eden !
Au delà de notre vue,
au delà de notre vue,
au delà de notre vue...