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FLORENT BABILLOTE

Poésie, textes, extraits de mes livres... Bienvenue !

Le monde d'avant...

 

 

Dieu est-il le rêve de l'humanité ? Ce serait trop beau. L'humanité est-elle le rêve de Dieu ? Ce serait abominable.


 

Arthur Schnitzler

 

 

 

Même le vide est superflu !

Le monde D'avant n'est plus,

l'homme se croyait en enfer,

même le paradis est amer,

Le monde D'avant n'est plus...

même le vide est superflu !

 


 

Nous vivions au paradis en pensant que c'était l'enfer,

stupide humanité, je vous envoie un tendre baiser,

baiser venu de l'enfer, baiser tellement amer,

Mes vers se sont crachés dans la mer noire,

l'humanité est dans un trou noir...

comment se satisfaire de notre histoire,

l'homme grand pourvoyeur d'une fausse gloire,

l'homme est Roi, du moins dans son regard,

il se prend pour le maître du monde,

pourtant il n'écoute plus les ondes,

La nature gronde, nous sommes en surnombre,

sans se rendre compte que le décompte a sonné,

nos heures sont comptées, l'homme va trébucher,

Lucifer rigole bien dans son royaume,

l'homme n'est que phéromone...

Lucifer nous attend dans son royaume,

l'homme n'est qu'un idiome !

nous pensions que la terre nous était dû

étrange humain qui vit dans le superflu,

nous pensions tant de choses...

l'homme ne sera jamais une Apothéose !

L'homme a juste attrapé la sclérose,

le matérialisme avait atteint son apogée,

son point G, la vraie vie était délaissée,

seul l'orgasme immédiat comptait,

dorénavant l'humanité vit à l'imparfait,

aujourd'hui que les morts se comptent par milliers,

un virus vient défier l'humanité qui n'est plus liée,

le corona virus se balade tranquillement, l'homme se ment,

même les hommes politique mentent péniblement,

pendant se temps l'homme paie les erreurs passées,

30 ans que les hôpitaux sont dénaturés,

l'homme se conjugue déjà au passé composé,

la nature cherche autre chose...

personne ne devrait pouvoir asservir dame nature,

l'homme n'est qu'une vulgaire rature...

pourtant l'humain se croyait tellement supérieur,

il avait oublié les vertus du cœur,

Trump avec son mur prônait la division,

tout comme la télévision qui ne possède qu'une vision...

les journaux tv nous abrutissaient,

monde désuet, mes vers ne sauraient plus être gai,

les vers de mon écriture se hissent,

une toile se tisse et des amis tisent,

Aujourd'hui je suis si triste, seul sur la piste,

d'athlétisme, je cours après un passé perdu,

l'homme dorénavant devra vivre reclu,

le confinement est comme une prison,

c'est le prix à payer pour pouvoir à nouveau dire « on » !

prie-t-on assez pour les malades,

pendant que certains se baladent,

l'humanité est devenue si fade,

mes vers sont en rade, l'homme n'a plus de grade,

l'armée est perdue, l'homme vulgaire superflu,

l'homme est une pauvre glue,

pour Dame nature, elle veut nous envoyer aux ordures,

j'appartiens à un ordre d'enflures,

comment décrire l'indescriptible,

l'homme a oublié le message de la Bible,

l'individualisme est à son apogée,

l'individualisme devrait être abrogé,

l'individu et son schisme tétanisé...

 

 

Même le vide est superflu !

Le monde D'avant n'est plus,

l'homme se croyait en enfer,

même le paradis est amer,

Le monde D'avant n'est plus...

même le vide est superflu 

 

 

stupide humanité, je n'ai pas assez de vers,

ni même le flair de Tony Blair,

irascible société, l'homme veut toujours plus,

même le bus pas loin du marché aux puces,

ne va pas assez vite pour cette petite puce,

elle vit dans un monde désuet,

cette petite blondinette ne veut plus être notre reflet,

quel monde laisse-t-on ?

C'est pas de la science fiction,

interstellar n'est pas si loin,

bientôt il ne restera plus que du foin,

des longues prairies pleines de poussières,

alors il nous faudra trouver une nouvelle sphère,

Les jeunes ont honte de leurs aînés,

c'est pas faute d'avoir essayé,

d'être détestable, l'homme sera bientôt une triste fable,

affable, les jeunes ne veulent plus manger à notre table,

le bio progresse, les gouvernants tergiversent,

je verse une larme quelque part en Perse,

l'écologie est enfin prise au sérieux, de tout là haut Dieu verse,

un océan de regret, sa créature est devenue incontrôlable,

épouvantable fable...

un jour une autre civilisation lira l'histoire de cet homme,

de cette pomme mangée entre Adam et Eve,

jusqu'aux monarchies et aux révolutions,

il n'y a plus de saison,

les lumières avaient raison,

puis ils verront que l'homme dans sa folie meurtrière,

a détruit sa très chère terre,

en lui volant ses matières premières,

en polluant plus que de raison,

c'est pas une machination,

une volonté mondiale de domination,

L'homme est devenu fou,

versatile Gourou...

comme un bateau ivre,

il dérive loin sur le givre...

 

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